Collection Altadis FR

Présentation

L’université de Séville, créée en 1505, a accumulé un vaste et important patrimoine, l’un des plus importants du pays, grâce aux différents sites qu’elle a occupés depuis la création du Colegio de Santa María de Jesús à Puerta de Jerez. L’église de l’Annonciation, la Manufacture royale des tabacs, le Centre d’initiatives culturelles (Cicus), les pavillons du Mexique et du Brésil de l’Exposition de 1929, entre autres, sont quelques-uns des bâtiments dont cette institution s’occupe et qui font partie de la vie quotidienne de la communauté universitaire et de la ville.

Le temps a façonné un ensemble de collections d’un grand intérêt artistique, historique ou scientifique, fruit de l’activité d’enseignement et de recherche, ainsi que des donations, des transferts et des acquisitions que l’université a concentrés, comme la plus récente provenant du patrimoine industriel d’Altadis. Tout cela constitue une collection de biens qui ne cesse de s’enrichir et qui continue d’être animée par l’intégration de nouvelles œuvres contemporaines.

Conscient de sa valeur, le Service du patrimoine de la Direction générale de la culture et du patrimoine a mené un processus continu de protection, en prenant des initiatives pour stimuler son étude et sa connaissance. Ces dernières années, les travaux de recherche se sont multipliés, lançant un processus minutieux de catalogage de ses biens, la mise en œuvre de mesures visant à améliorer la protection, la gestion et la conservation de ce patrimoine, ainsi que sa diffusion par le biais d’expositions temporaires ou permanentes, de publications, d’ateliers et de visites culturelles guidées de nos espaces. Il s’agit donc d’un héritage ouvert à la société par le biais de programmes de sensibilisation au patrimoine universitaire qui constitue la mémoire matérielle et immatérielle de la ville, en veillant à sa protection et à sa transmission aux générations futures.

Informations utiles

L’un des premiers emplois occupés par les femmes a été l’industrie du tabac. En fait, elles ont constitué une grande partie de la main-d’œuvre de l’ancienne manufacture royale de tabac de Séville à partir de 1812. Les conditions de travail de ces femmes ont évolué au fur et à mesure que le processus d’industrialisation se consolidait. Du groupe des fabricants de cigarettes, qui favorisait la socialisation dans une atmosphère de conciliation entre la maternité et le travail, elles sont passées à l’exploitation individuelle devant la machine.

Au début du XXe siècle, la nécessité d’augmenter la production de tabac entraîne des innovations techniques en faveur de la mécanisation. Cette Vilaseca, conçue par l’usine La Maquinista Valenciana, est une machine à rouler les cigarettes à coupe carrée, entraînée par un moteur et capable de rouler entre 30 et 40 cigarettes par minute. Contrairement aux modèles précédents, elle travaille le papier à cigarettes horizontalement et non plus verticalement, optimisant ainsi la production, ce qui a permis de réduire la main-d’œuvre féminine dans la manufacture de tabac.

 
Adresse

Rectorado de la Universidad de Sevilla
C/San Fernando 4

Calendrier

07:00-22:00h du lundi au vendredi

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